par La Presse canadienne
Source: Le Devoir
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Date: 18 juillet 2013
Ottawa — La femme d'un résidant d'Ottawa accusé d'avoir des liens avec des groupes terroristes a annoncé jeudi que les autorités avaient retiré le bracelet de surveillance électronique de la cheville de son mari.
Sophie Harkat a affirmé que l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) avait enlevé l'appareil mercredi soir dans la foulée d'un ordre de la cour visant à adoucir les conditions de mise en liberté de Mohamed Harkat.
Le jugement de la Cour fédérale, qui fait suite à une audience ayant eu lieu en juin, n'a pas encore été rendu public.
Mme Harkat a toutefois confié à La Presse canadienne que son époux et elle étaient revenus à leur résidence mercredi et découvert que l'ASFC leur avait laissé un message téléphonique leur demandant de se présenter à l'un de ses bureaux pour que le bracelet GPS puisse être retiré.
M. Harkat, un réfugié algérien, a été arrêté il y a plus de 10 ans en vertu d'un certificat de sécurité parce qu'il était soupçonné d'être un agent double d'al-Qaïda, une accusation qu'il a démentie.
Depuis sept ans, il est assigné à son domicile et soumis à des conditions très strictes.
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